Le ministère du Pétrole iranien a annoncé que le groupe Total, qui dirige un consortium international avec la compagnie chinoise CNPCI, va signer lundi un accord de 4,8 milliards de dollars pour développer un important champ gazier, devenant la première compagnie occidentale du secteur à revenir en Iran.
Un accord définitif signé lundi. "L'accord international pour le développement de la phase 11 de Pars-Sud sera signé lundi en présence du ministre du Pétrole et des directeurs de Total, de la compagnie chinoise CNPCI et de la société iranienne Petropars", a annoncé un porte-parole du ministère du Pétrole. Le gisement gazier en question est considéré comme le plus grand du monde. Le PDG du groupe français, Patrick Pouyanné, assistera en personne à la signature de l'accord
L'accord définitif devait être signé début 2017 et la production commencera au bout de 40 mois. Mais Patrick Pouyanné avait affirmé en février que le groupe allait attendre pour connaître la politique de l'administration du président américain Donald Trump vis-à-vis de l'Iran. Cette signature intervient malgré la position hostile de Washington et le vote récent par le Sénat américain de nouvelles sanctions contre l'Iran. Total détiendra 50,1% des parts du consortium qui exploitera le champ gazier, suivi du groupe China national petroleum corporation (CNPCI) avec 30% et de l'Iranien Petropars (19,9%), avait annoncé à l'époque Gholamreza Manouchehri, vice-président de la Compagnie nationale iranienne de pétrole (NIOC) dont dépend Petropars.