"Nous, on ne va pas lâcher." Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de Force ouvrière (FO), prévient le gouvernement : la mobilisation ne faiblira pas contre la loi Travail. Il a redit sa détermination au micro d'Europe 1 jeudi soir.
"Nous, on veut le retrait". Alors qu'une nouvelle mobilisation a eu lieu jeudi contre la loi Travail, le secrétaire général de FO répète qu'"il n'y a pas eu de concertation sur ce texte". "Moi, j'avais dit : 'maintenant, on se pose et on met tout sur la table pour discuter'. Ils refusent et bien, nous on veut le retrait", assure-t-il. "Ce n'est pas qu'une addition de mesures spécifiques qui sont dangereuses", poursuit-il, "il y a une logique de fond dans cette loi qui est de transférer le niveau de négociation vers l'entreprise". Et Jean-Claude Mailly de citer les exemples de l'Espagne ou du Portugal "où l'on mesure les dégâts sociaux".
"L'essentiel des problèmes reste". Si le secrétaire général de FO admet que le gouvernement a consenti à "quelques petits reculs", il martèle : "L'essentiel des problèmes reste". "C'est vrai pour les licenciements économiques, c'est vrai pour les accords de maintien et de préservation de l'emploi", insiste-t-il. Jean-Claude Mailly annonce aussi que la future journée de mobilisation, prévue le 31 mars, "sera une journée de très forte mobilisation". "On ne va pas lâcher", avertit le secrétaire général de FO qui est certain : "La mobilisation n'est pas terminée".