Le site de Belfort du groupe français de construction ferroviaire Alstom est "sauvé" après l'importante commande de 15 TGV par l'Etat, a affirmé mardi le Premier ministre Manuel Valls.
#Fiers de notre industrie. "Grâce à la mobilisation de l'Etat et à l'engagement de tous, le site d'Alstom de Belfort est sauvé !", s'est enthousiasmé le chef du gouvernement sur son compte Twitter. Le message du Premier ministre est complété par le mot-dièse #Fiersdenotreindustrie.
Grâce à la mobilisation de l'État et à l'engagement de tous, le site d'Alstom de Belfort est sauvé ! #Fiersdenotreindustrie
— Manuel Valls (@manuelvalls) 4 octobre 2016
Une pluie de commandes. Quinze TGV à étages, qui s'ajoutent aux six destinés à la ligne Lyon-Turin, plus vingt locomotives dépanneuses : le gouvernement et Alstom ont annoncé mardi une pluie de commandes et d'investissements étalés sur quatre ans, pour maintenir et développer l'activité du site, un temps menacée.
Le secrétaire d'Etat à l'Industrie, Christophe Sirugue, est venu mardi à Belfort pour annoncer aux syndicats, aux élus locaux et à la direction d'Alstom trois commandes de trains, dont près de 650 millions d'euros rien que pour les TGV. Alstom avait annoncé, le 7 septembre, le transfert d'ici à 2018 de l'ingénierie et de la production de son site de Belfort vers celui de Reichshoffen en Alsace, provoquant la fureur de l'Etat actionnaire à sept mois de la présidentielle.