Le conseil de surveillance du groupe automobile français a donné son feu vert vendredi après-midi pour l'OPA prévue sur la filiale européenne de General Motors. Cette union entre PSA et Opel va donner naissance au deuxième constructeur automobile d'Europe devant Volkswagen, un bon moyen de faire face aux nouveaux défis du marché.
Se regrouper pour faire des économies.PSA va casser sa tirelire pour mettre la main sur Opel, mais pour lui c'était quasi-indispensable. PSA qui est un petit constructeur au niveau mondial a besoin de grossir. Grâce à Opel, il va remonter à la deuxième place du marché européen. Et vendre plus de voitures, c'est être plus performant. Cela permet d'acheter des pièces automobiles moins chères par exemple, mais aussi de fabriquer des voitures de différentes marques sur les mêmes chaînes. Une bonne méthode pour faire de très importantes économies.
Faire face à de nouveaux défis technologiques. A priori, que ce soit coté français ou allemand, où Opel à de grosses usines, ces économies ne devraient pas se faire, au moins dans un premier temps, sur le dos des salariés. Quoi qu'il en soit pour PSA, il est capital de grossir à un moment où tous les constructeurs font face à de gros défis comme la voiture autonome ou la voiture électrique. Et tout cela ça demande des centaines de millions d'euros d'investissements pour sortir de nouveaux modèles. À deux, ils espèrent donc être plus forts.
Une conférence de presse lundi :
Le groupe PSA et General Motors ont annoncé samedi la tenue lundi matin à Paris d'une conférence de presse au siège de la société française. Le sujet abordé sera vraisemblablement le projet de rachat de la marque Opel par le constructeur français.