Le nombre de ventes en ligne réalisées le jour du Black Friday a baissé de 9%, selon les données de l’entreprise de publicité en ligne Webloyalty. Une combinaison de plusieurs facteurs l’explique, mais un ressort l'explique peut-être plus que les autres : les opérations commerciales affublées du nom "Black Friday" se sont multipliées. "Il y a une forme de dilution par rapport à tout un tas de promotions auquel les consommateurs sont exposés avant le Black Friday", analyse Rodolphe Oulmi, directeur général de Webloyalty. "Des promotions, des ventes privées, des Black Friday qui ne disent pas leur nom, mais sont anticipés".
La France, entre l’Allemagne et le Royaume-Uni
Si les ventes en ligne sont moins nombreuses, leur montant total, lui, est en hausse de 7% cette année, selon le spécialiste de la publicité en ligne Criteo. Il y a un effet inflation, un même produit coûte plus cher aujourd’hui qu’il y a un an, malgré les promotions. Et il y a aussi un effet produit. Criteo note que cette année, ce sont les articles de mode et le luxe qui ont particulièrement attiré les acheteurs en ligne.
Cette hausse de 7% place la France légèrement au-dessus de la moyenne européenne. "La France est entre l’Allemagne (+12%) et le Royaume-Uni (+5%)", détaille Marc Fishli, le directeur exécutif du commerce de Criteo pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique. La France reste devant la moyenne de l’Union européenne. Les États-Unis ont, eux, enregistré un Black Friday record cette année. Quelque 200 millions d’Américains ont dépensé plus de 300 dollars chacun.