Pour la troisième année consécutive, le nombre de transactions dans l'immobilier ancien atteint un record en 2018. Les prix poursuivent quant à eux leur hausse, notamment en Île-de-France.
L'immobilier français ancien a signé, pour la troisième année consécutive, un nouveau record de nombre de ventes en 2018 tandis que les prix poursuivaient leur hausse, stimulée par le marché de l'Île-de-France, montre un indicateur publié jeudi.
Des chiffres toujours hauts. L'an dernier, le nombre de transactions dans l'immobilier ancien s'est établi à 970.000 dans le pays, selon les chiffres communs de l'Insee et des notaires. Ce n'est qu'une petite progression par rapport au chiffre de 2017 - 968.000 - mais celui-ci marquait un niveau sans précédent après déjà une année 2016 record dans un marché notamment gonflé par le très bas niveau des taux d'intérêt.
Des prix en progression. De leur côté, les prix, qui rebondissent eux depuis 2015, ont encore augmenté en moyenne en France l'an dernier, avec une progression de 3,2% qui s'est accentuée en fin d'année. Cette accélération fin 2018 est d'autant plus notable que, plus généralement, l'inflation française a ralenti sur la même période alors qu'elle s'était rapprochée des 2% en milieu d'année.
Des disparités entre l'Île-de-France et les régions. Elle recouvre néanmoins des réalités différentes, en premier lieu le clivage persistant entre l'Île-de-France et le reste de la France même si ces géographies obéissent elles-mêmes à des réalités très contrastées. À Paris et sa région, les prix progressent de plus de 4% l'an dernier, tandis que dans le reste du pays, elle se limite à moins de 3%.
Plus précisément, "Paris continue de tirer vers le haut les prix des appartements, même si la hausse dans la capitale est un peu moins marquée" à la fin 2018 que plus tôt dans l'année, souligne la note. Cette progression s'établit à plus de 6%.