EDF a été autorisé à relancer un des huit réacteurs nucléaires actuellement arrêtés en France pour des contrôles de sûreté, a indiqué mercredi l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), tandis que le géant de l'électricité a reporté d'un mois, à fin décembre, le redémarrage de deux autres.
Fin de l'arrêt prévu jeudi. "Le réacteur Saint-Laurent 2 a eu l'autorisation de l'ASN de redémarrer", a déclaré une porte-parole du gendarme du nucléaire à propos de l'installation située dans le département du Loir-et-Cher. Selon le site internet du gestionnaire du réseau électrique à haute tension RTE, qui recense les indisponibilités des moyens de production électrique en France, la fin de l'arrêt est prévue jeudi. Le réacteur Saint-Laurent 2 fait partie des 18 réacteurs passés au crible par EDF à la suite de la détection d'une concentration excessive en carbone dans l'acier de leurs générateurs de vapeur, une anomalie susceptible d'affaiblir leur résistance.
Huit réacteurs actuellement arrêtés. Six de ces réacteurs sont à nouveau opérationnels après contrôle, huit (dont Saint-Laurent 2) sont actuellement à l'arrêt, notamment ceux de Civaux 2 (Vienne) et Dampierre 3 (Loiret) dont le redémarrage initialement prévu fin novembre a été reporté au 31 décembre, selon RTE. Enfin, quatre autres réacteurs seront déconnectés du réseau en décembre. "Sur les réacteurs concernés par le problème de ségrégation carbone, nous avons effectué des contrôles et remis un dossier à l'ASN. L'instruction se poursuit et notre objectif est de pouvoir les redémarrer dans les meilleurs délais", a indiqué un porte-parole d'EDF. "On est confiant dans la solidité de notre démonstration", a-t-il ajouté.