"L'objectif de cette mesure est de limiter la part des transactions anonymes dans l'économie qui peuvent correspondre à des actions de fraude, de blanchiment, voire de financement du terrorisme". Le ministère de l’Economie a précisé samedi, dans un communiqué, la raison pour laquelle il a décidé d’interdire les paiements en espèce au-delà de 1.000 euros. Le décret a été publié le même jour au Journal officiel.
"Faire reculer le cash et l'anonymat dans l'économie française". Le présent texte est pris en application de l'article L.112-6 du code monétaire et financier qui dispose que "ne peut être effectué en espèces ou au moyen de monnaie électronique le paiement d'une dette supérieure à un montant fixé par décret, tenant compte du lieu du domicile fiscal du débiteur et de la finalité professionnelle ou non de l'opération".
"La première volonté, c'est de faire reculer le cash et l'anonymat dans l'économie française", a assuré le ministre des Finances, Michel Sapin, dans le communiqué de Bercy. "Nous avons besoin de pouvoir tracer les opérations suspectes très en amont. Il faut resserrer les mailles du filet", a-t-il ajouté.
Cette disposition, qui avait été annoncée mi-mars, concerne les consommateurs, les commerçants et les entreprises. Elle entrera en vigueur à partir du 1er septembre.