"Pas d'augmentation d'impôts pour les plus faibles", annonce Gérald Darmanin

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Gérald Darmanin "espère" pouvoir "incarner le gaullisme social" au gouvernement © CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP
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avec AFP , modifié à
Le nouveau ministre de l'Action et des Comptes publics s'est dit par ailleurs "très heureux de mettre en place la suppression de la taxe d'habitation".

Le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin a assuré jeudi qu'il "n'y aura pas d'augmentation d'impôts pour les plus faibles", mais a refusé de s'engager sur d'éventuelles baisses.

"Ce ne doit pas être la purge". "La situation est compliquée", a indiqué Gérald Darmanin sur Cnews. "On a beaucoup de dépenses publiques et il y a un gros déficit. On doit rassurer nos partenaires européens, et protéger les plus faibles en relançant notre économie", a-t-il avancé. "Ce ne doit pas être la purge, mais on va essayer d'être non démagogue sur la baisse des impôts", a-t-il poursuivi.

La CSG, un "bon impôt". Sur la CSG, un prélèvement qu'Emmanuel Macron a prévu d'augmenter, Gérald Darmanin a estimé qu'il s'agissait d'un "bon impôt" car "il est proportionnel". "Dans le projet du président de la République, il permet un meilleur pouvoir d'achat pour les salariés, car il permet de supprimer un certain nombre de cotisations", a-t-il déclaré. Par ailleurs, "les retraités seront protégés", a-t-il ajouté.

Celui qui "espère" pouvoir dans le gouvernement "incarner le gaullisme social" soucieux "du respect des grands comptes publics et en même temps de la protection des plus faibles", s'est aussi dit "très heureux de mettre en place la suppression de la taxe d'habitation".

Une "pause" sur le prélèvement à la source. Il a également précisé que le prélèvement à la source "ne se fera pas" s'il se révèle être une "source de complexité pour les entreprises". Un sujet sur lequel Emmanuel Macron "a souhaité une pause" pour qu'on puisse "étudier le process" et "écouter les organisations syndicales, le patronat, les entreprises, les particuliers, pour ne pas alourdir" les procédures. "Si c'est une source de complexité pour les entreprises, nous ne le ferons pas, c'est ce qu'a dit le président de la République", a indiqué Gérald Darmanin.