L'offre et la demande de vélos devraient se rééquilibrer à la rentrée, selon les professionnels du secteur (photo d'illustration). 1:21
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Laura Taouchanov, édité par Margaux Lannuzel
Les vendeurs de vélos peinent à faire face à l'augmentation de la demande depuis le déconfinement post-pic de la crise du coronavirus, en France et ailleurs. Mais selon les professionnels du secteur, l'été devrait permettre aux fabricants de rattraper le retard accumulé. 
DÉCRYPTAGE

Plus de pistes cyclables, du beau temps et une appréhension à l'idée de prendre les transports : depuis le déconfinement post-pic de la crise du coronavirus, les ventes de vélo explosent en France. Et la tendance est bien plus large : dans certains pays, les Etats-Unis par exemple, les ventes ont bondi de 5.000 % et les acheteurs doivent patienter plusieurs semaines. À Taïwan, les carnets de commandes sont pleins jusqu'en 2021 !

Un décalage entre l'offre et la demande

Face à cet engouement, l'équation est simple : la demande explose, tandis que les fabricants prennent du retard, car ils ont été forcés d'arrêter leur production pendant le confinement. Résultat : en ce moment, il n'y a pas assez d'offres. Mais selon Manuel Marsilio, de la Confédération de l’industrie européenne du cycle, le marché devrait retrouver son rythme de croisière à la rentrée.

"Les deux à trois mois perdus en production à cause du Covid seront récupérés par les usines qui vont travailler pendant tout l'été", explique-t-il au micro d'Europe 1. "En septembre, maximum début octobre, le marché du vélo va retourner aux conditions pré-Covid. Tout le monde aura la possibilité d'acheter tranquillement un vélo."

Finies, donc, les files d'attente interminables devant les magasins ? En attendant, chez Decathlon par exemple, on confirme être à flux tendu, avec des modèles en rupture de stock. Mais face à cette demande croissante, le groupe s'adapte et teste depuis la fin du mois de mai une nouvelle offre en France : la location de vélos à Paris et à Lyon.