Privatisation de la Française des jeux : "une grande campagne de communication" pour inciter les particuliers

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Emmanuel Duteil, édité par Séverine Mermilliod , modifié à

La Française des jeux a reçu jeudi un premier feu vert des autorités boursières pour sa privatisation. Stéphane Pallez, sa présidente, a présenté sur Europe 1 le dispositif mis en place pour convaincre les particuliers d'investir.

Le compte à rebours de la privatisation de la Française des jeux (FDJ) est enfin lancé. L'entreprise a reçu hier soir un premier feu vert de l'Autorité des marchés financiers, qui a approuvé son document de base, et le processus d'introduction débutera quant à lui formellement le 7 novembre, pour une première cotation le 21 novembre. 

Le défi est de taille car le gouvernement veut en faire une opération tournée vers le public : 20% du capital va en effet être réservé aux particuliers. Il s'agit donc pour la FDJ de les convaincre d'acquérir des actions.

"Une action gratuite pour dix achetées"

"Il y aura une grande campagne de communication qui parlera de l'entreprise, qui permettra de savoir que c'est le moment de s'y intéresser. Les particuliers pourront consulter tous les documents que l'entreprise a commencé à publier. Ils devront s'adresser à leur intermédiaire financier", développe sur Europe 1 Stéphane Pallez, présidente de la française des jeux.

Les intéressés pourront bénéficier de certains avantages : "Le ministre a dit qu'il souhaitait que les particuliers bénéficient d'une action gratuite pour dix actions achetées s'il les conservent 18 mois, et d'une décote de 2% sur le prix d'introduction, ce qui est déjà intéressant quand on compare aux opérations de privatisation qui ont eu lieu dans le passé", souligne Stéphane Pallez. L'État restera actionnaire à 20% au minimum.