Le ministère de l'Economie a annoncé jeudi avoir choisi de céder ses parts dans l'aéroport de Nice à un consortium composé de l'italien Atlantia, l'aéroport de Rome et EDF Invest, et sa participation dans l'aéroport de Lyon au consortium composé de Vinci, la Caisse des dépôts (CDC) et Predica. L'Etat va récolter de la privatisation partielle des deux premiers aéroports régionaux français près de 1,8 milliard d'euros - 1,22 milliard pour Nice et 535 millions pour Lyon - qu'il utilisera pour la filière nucléaire française et le désendettement de l'Etat.
Opérations probablement bouclés à l'automne. A ce stade, les deux consortiums ne sont qu'acquéreurs pressentis des 60% de l'Etat car la procédure prévoit maintenant une consultation des représentants des salariés et un avis de l'Autorité de la concurrence. L'Etat espère pouvoir boucler les deux opérations à l'automne. Une dizaine d'offres fermes avaient été déposées début juillet pour l'ensemble des deux concessions aéroportuaires, allant jusqu'en 2044 pour Nice et 2047 pour Lyon.