En pleine période des vacances scolaires, l’occasion est toute trouvée pour les salariées de solder leurs congés payés avant le 30 avril prochain. Faute de quoi, ils seront peut-être définitivement perdus. En effet, dans pratiquement toutes les entreprises la période de prise des congés commence le 1er mai et se termine le 30 avril ou, pour certaines sociétés, le 31 mai. À priori, les jours non pris par les salariés pendant cette période sont définitivement perdus.
Si le salarié est empêché. Un report est toutefois possible sur l’année d’après, à titre exceptionnel, si le salarié démontre avoir été dans l’impossibilité de prendre tous ses jours de congés, pour des raisons par exemple de santé, ou en cas d’accident de travail ou encore en raison de la maternité de la salariée. Dans ce cas, un report est possible sans que l’employeur puisse s’y opposer et les congés reportés se cumuleront ainsi avec les nouveaux droits à congés.
En cas de licenciement ou de démission, le salarié a droit à une indemnisation financière couvrant les congés payés non pris, jusqu’au jour de son départ de l’entreprise.
De rares exceptions. En dehors de ces différents cas de figure, les congés payés ne peuvent jamais être indemnisés par l’employeur, sauf dérogations prévues par des accords collectifs de branche ou d’entreprise. Les congés non pris et non reportés peuvent alors être rémunérés, mais cela reste très exceptionnel.
En cas de litige avec l’employeur. Enfin, si le salarié estime qu’il n’a pas pu prendre ses congés par la faute de l’employeur, pour lequel les dates choisies n’étaient jamais les bonnes, les deux peuvent se mettre d'accord sur une compensation financière. Autrement, c’est le conseil de prud’hommes qui tranchera.