C'est un rapprochement qui "change la donne" pour le groupe PSA, s'est réjoui lundi le patron de l'entreprise automobile française, Carlos Tavares, lors d'une conférence de presse conjointe à Paris avec son homologue de General Motors (GM), Mary Barra.
"Nous ne manquons pas d'idée." "Fermer des usines est bien sûr quelque chose qui existe dans l'industrie automobile mais c'est une manière simpliste de regarder les choses. Nous ne manquons pas d'idées (pour améliorer) la productivité des usines automobiles", a précisé le dirigeant. Ajoutant : "Tout le monde aura l'opportunité d'atteindre les critères de référence en terme d'efficacité, et tant que nous progressons vers cette référence, il n'est pas nécessaire de fermer des usines."
Opportunités avec le Brexit. Après cette opération, le patron de PSA a annoncé ne pas avoir l'intention de fermer de sites Opel/Vauxhall, la filiale européenne de General Motors, a encore indiqué Carlos Tavares. Ce dernier voit même dans la base industrielle de Vauxhall, en Grande-Bretagne, une opportunité dans le contexte du Brexit. "Il y a (...) le risque et l'opportunité d'avoir, au sein du Royaume-Uni, des sites manufacturiers au cas où nous avons un 'Brexit dur'", a déclaré le président du directoire de PSA. "Tout ceci représente des opportunités que nous voulons saisir."