Le président François Hollande s'est félicité vendredi "de l'aboutissement des négociations portant sur l'acquisition de 36 avions Rafale par l'Inde", estimant qu'il traduit "la reconnaissance" de "la qualité" de l'industrie aéronautique française.
"Compétitivité" de l'industrie tricolore. "Cet accord, signé ce jour à New Delhi par le ministre de la Défense, M. Jean-Yves Le Drian, marque la reconnaissance, par une grande puissance militaire et stratégique, de la performance opérationnelle, de la qualité technologique et de la compétitivité de l'industrie aéronautique française", affirme le chef de l'État dans un communiqué, rappelant que "84 avions de combat Rafale" ont été vendus depuis 2015.
Trois contrats en deux ans. En 2015, après 25 années de disette concernant ses exportations, Dassault Aviation a en effet aussi vendu son avion de combat en deux fois 24 exemplaires : à l'Égypte pour 5,2 milliards d'euros et au Qatar pour 6,3 milliards d'euros. Ce contrat signé avec l'Inde comprend cependant une part de déception. New Delhi s'était en effet d'abord engagé à faire l'acquisition de 126 avions de combat dont 108 assemblés en Inde. Mais la commande n'avait jamais vu le jour, les Français refusant d'assumer la responsabilité technique pour tous les appareils construits en Inde.