La majorité des 410 salariés de la raffinerie de Grandpuits, en Seine-et-Marne, se sont prononcés vendredi en assemblée générale en faveur de la reprise du travail, a déclaré la direction du groupe pétrolier, qui entend lancer "dans la foulée" le processus de redémarrage du site.
Consultation. 340 des 410 salariés ont participé à cette consultation et "62% des salariés de Grandpuits et du dépôt de Gargenville (appartenant à la même entité, ndlr) ont voté pour l'arrêt de la grève", a indiqué la direction. Ce résultat a été confirmé par le syndicat FO.
Le vote portait sur la reconduction de la grève jusqu'à lundi 14H00, a précisé Franck Bobard, secrétaire FO de l'établissement Grandpuits-Gargenville, ajoutant que 36% des votants se sont prononcés pour la poursuite de la grève et 2% se sont abstenus. "Les consignes de redémarrage seront données dans la foulée", a précisé un porte-parole du groupe. Il faut ensuite entre trois et cinq jours pour relancer une raffinerie.
Confusion sur le site de Donges. "Malgré un vote d'une reprise de l'activité, il y a toujours une minorité qui peut entraver le redémarrage", a-t-il ajouté, évoquant la situation de la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique). Sur ce site, le deuxième plus important du groupe en France après la raffinerie de Normandie, la situation est confuse. Alors qu'une majorité du personnel s'est prononcée jeudi en faveur de la reprise du travail, lors d'une consultation organisée par la direction, 200 salariés (sur les 650 que compte la raffinerie) ont voté vendredi en faveur d'une reconduction de la grève, ce qui risque de pénaliser le processus de redémarrage pour lequel des consignes ont été données vendredi matin.