Le groupe Renault annonce son intention d'embaucher plusieurs milliers de salariés, mais les syndicats restent sceptiques.Chat échaudé craint l’eau froide…Le dernier accord de compétitivité du groupe avait en effet demandé beaucoup d'efforts aux salariés, avec notamment 7.500 départs à la retraite non remplacés et un gel des salaires. Pourtant, cette fois, on parle plutôt d'un plan de croissance.
Tous les départs à la retraites ne sont pas remplacés. Renault propose d'embaucher 3.000 personnes en CDI entre 2017 et 2019, dont la moitié pour la fabrication des voitures. Ils proposent aussi d'avoir, sur la même période, 2.000 contrats jeunes, alternants ou stagiaires par an. Une partie des CDI sera d'ailleurs d'anciens contrats jeunes par exemple.
Si ces créations de postes sont confirmées, elles viendront s'ajouter aux 1.000 CDI déjà prévus pour cette année. Mais attention, même si la situation est totalement différente et même si Renault reprend les embauches, les effectifs continuent de chuter. Tous les départs à la retraites ne sont pas remplacés.
Régulariser la situation des intérimaires. Et puis Renault profite de ses annonces, aussi pour CDiser, des intérimaires, un gros problème dans l'entreprise. La CGT parle de 50% d'intérimaires. La direction, elle, avance plutôt le chiffre de 25% mais elle le concède : le nombre d'intérimaires est aujourd'hui exceptionnellement élevé.
Mais ce qui est sûr, c'est qu'il y a un vrai rajeunissement des équipes. Il faut dire que Renault - qui n'a jamais vendu autant de voitures de son histoire - a besoin d'embaucher dans de nouveaux métiers, notamment pour la voiture connectée ou la voiture électrique.