Restauration : les conditions d'accès au fonds de solidarité assouplies

L'annonce a été faite par Bruno Le Maire, dimanche (photo d'archives). © IAN LANGSDON / POOL / AFP
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avec AFP

Jusqu'ici, pour pouvoir bénéficier d'une aide de 10.000 euros mensuelle, une entreprise devait s'être vu refuser un prêt garanti par l'Etat (PGE). "Nous allons retirer cette condition" pour les entreprises de la restauration "qui en ont besoin et qui ne sont pas en mesure de payer leur loyer", a indiqué Bruno Le Maire.

Le gouvernement va assouplir les conditions d'accès au fonds de solidarité pour les petites entreprises du secteur de l'hôtellerie-restauration, a annoncé dimanche le ministre de l'Economie Bruno Le Maire sur France 3.

 

Jusqu'ici, pour pouvoir bénéficier d'une aide de 10.000 euros mensuelle, une entreprise devait s'être vu refuser un prêt garanti par l'Etat (PGE). "Nous allons retirer cette condition" pour les entreprises de ce secteur "qui en ont besoin et qui ne sont pas en mesure de payer leur loyer", a indiqué Bruno Le Maire. Par ailleurs, le fonds de solidarité sera maintenu "au minimum jusqu'à la fin du mois de juin (...) et nous verrons ensuite s'il est nécessaire, notamment pour ceux qui ne pourront pas rouvrir dans de bonnes conditions, de le maintenir" plus longtemps, a ajouté le ministre.

"L'Etat restera au côté de ce secteur"

Les restaurants et les cafés pourront rouvrir à partir du 2 juin dans les départements "verts", mais avec d'importantes contraintes sanitaires, tandis que dans les départements "oranges" incluant Paris, seules les terrasses pourront accueillir des clients. "L'Etat restera aux côtés de ce secteur", a assuré Bruno Le Maire.

 

 

Le fonds de solidarité mis en place au début de la crise prévoit, dans son premier volet, le versement de 1.500 euros d'aide mensuelle aux très petites entreprises et aux indépendants. Un second volet, co-financé par les régions, prévoit d'accorder une somme supplémentaire aux entreprises les plus en difficulté.