Si la 2CV est bien la star des voitures de collection, elle ne sera pas la seule présente pour le salon Rétromobile, qui a pris place ce mercredi à la Porte de Versailles à Paris. Le marché a son propre salon car au-delà d'attirer les curieux et les amoureux de l'histoire automobile, depuis quelque temps, il attire également les investisseurs. C'est d'ailleurs le cas de Daniel, rencontré par Europe 1 dans les allées du salon.
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Un investissement sûr
Il est resté de longues minutes à scruter cette voiture, à se renseigner. Face à lui, une Delage Cabriolet Chapron de 1934. Après quelques minutes de réflexion, le collectionneur a peut-être trouvé son futur investissement. "Ce que je cherche surtout, ce sont des modèles qui soit rares pour espérer avoir une plus-value ultérieurement. Comme un investissement", explique-t-il en toute franchise.
Une perle rare qui a tout de même un coût qui s'élève à 265.000 euros. Mais selon l'expert Franco Lembo, peu de risque de dévaluation, ce genre de biens continuera à prendre de la valeur. "J'ai beaucoup de Porsche et certaines de ces Porsche aujourd'hui ont multiplié leurs prix par 20 en à peine dix ans. D'ailleurs pour certaines Ferrari iconiques, c'est un peu la même situation, garantit-il.
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Des voitures de plus en plus inaccessibles
Une inflation des voitures anciennes au grand dam de Jean-Marc, un amateur ravi d'être à Rétromobile mais amer sur l'évolution du marché. "A une époque, on rêvait de ça. Mais quand on voit les tarifs qui explosent, on se dit que c'est de plus en plus inaccessible. Elles sont devenues des placements financiers alors que nous, vrais passionnés, on n'a plus droit qu'à la regarder", s'attriste-t-il.
Cette édition 2023 devrait d'ailleurs battre des records d'enchères, avec une vente très attendue ce vendredi chez Artcurial : une Ferrari 250 LM qui pourrait atteindre 25 millions d'euros.