Nicolas Sarkozy en est persuadé, "on a besoin de l’uberisation" de l'économie. Mais le président du parti Les Républicains, invité spécial d’Europe 1 mercredi matin, a estimé que l'économie traditionnelle a encore toute sa place et n'a pas évoqué le changement que cela suppose en termes de droit du travail. "Je n’aime pas cette division de l’économie entre l’économie moderne, les start-up avec des Bac +18 ou des jeunes en pull, et la vieille économie. On a besoin des start-up, on a besoin du numérique, on a besoin de l’uberisation", a-t-il déclaré.
"Il faut organiser cette transition". "C’est comme le livre numérique : on a expliqué qu’avec le numérique et les tablettes, il n’y aurait plus de livres papier, ce n’est pas vrai. Il faut essayer d’emmener tout le monde vers l’avenir et le problème de la France, c’est de se focaliser uniquement sur des emplois attractifs en oubliant qu’il y a toute une économie, tout un tas de services dont on a besoin", a déclaré l'ancien président de la République.
"Pourquoi choisir et pourquoi se couper ? Il faut organiser cette transition. Le numérique et les start-up, c’est un potentiel gigantesque, cela ne veut pas dire qu’on n’aura plus besoin de taxi, cela ne veut pas dire qu’on n'aura plus besoin de réservation directe dans les hôtels, cela ne veut pas dire que les fondements de notre économie sont à passer par pertes et profits", a ajouté Nicolas Sarkozy.
>>> Les moments forts de la matinale spéciale avec Nicolas Sarkozy