L'enquête menée par le parquet de la ville allemande de Brunswick, au nord de l'Allemagne, sur le scandale des moteurs truqués de Volkswagen vise dorénavant 17 personnes contre six jusqu'alors, a indiqué mardi le procureur.
Aucun membre du directoire. "Le nombre des suspects dans la procédure sur les manipulations aux émissions d'oxydes d'azote est passé de six à 17", a déclaré le procureur de Brunswick Klaus Ziehe. "Parmi eux ne figurent aucun membre actuel ou passé du directoire", a-t-il précisé.
Des plaintes dans de nombreux pays. L'enquête ouverte par le parquet de Brunswick très rapidement après l'éclatement de l'affaire fin septembre dernier vise à déterminer qui a initié le trucage. D'autres plaintes et enquêtes sont en cours dans de nombreux pays, de la part des autorités, de clients s'estimant floués ou encore d'actionnaires qui ont laissé des plumes dans la dégringolade du cours de l'action Volkswagen.
Un million de véhicules en France. Volkswagen a manipulé les moteurs diesel de 11 millions de voitures dans le monde, une supercherie qui était le fait d'une "poignée de personnes", selon le groupe. Le scandale a révélé que 946.092 véhicules vendus ces dernières années en France avaient été équipés du logiciel de trucage. L'ampleur du scandale a poussé le PDG du groupe, Martin Winterkorn, à démissionner.