Le gouvernement français contre-attaque. Quelques jours après le scandale Volkswagen qui a mené à la démission du PDG du groupe, Ségolène Royal a annoncé jeudi qu'elle allait instaurer des tests aléatoires sur les voitures en France. Une commission sera chargé de les mettre en place : elle sera composée de représentants du laboratoire d'homologation Utac-Ceram, de chercheurs, ainsi que d'associations de défense des consommateurs. Les véhicules contrôlés, avec l'approbation de leurs propriétaires, ne seront pas seulement ceux produits par les constructeurs français, "mais de toutes marques" vendues dans le pays, a ensuite précisé Laurent Benoît, PDG d'un laboratoire d'homologation.
Réforme des procédures de contrôle de la pollution. Autre mesure dévoilée par la ministre de l'Ecologie, une réforme des procédures de contrôle de la pollution automobile, dont le nouveau fonctionnement n'a pas encore été détaillé. Dans la foulée, les constructeurs automobiles français ont réagi en jouant la transparence, affirmant qu'ils allaient ouvrir leurs laboratoires à des inspections pour lever toute suspicion.
Aucune fraude des constructeurs français selon Ségolène Royal. Ces déclarations ont été faites à l'issue d'une table ronde avec des représentants des constructeurs commercialisant des voitures dans l'Hexagone durant laquelle Ségolène Royal a jugé qu'il fallait "apporter des preuves aux consommateurs" et exigé une "totale transparence". "Concernant toutes les questions que se posent les propriétaires de véhicules aujourd'hui, ce que les constructeurs ici présents m'ont assuré, c'est qu'aucun dispositif de fraude n'équipe les constructeurs français", a indiqué la ministre lors d'un point de presse.