La SNCF n'a pas renoncé aux animations dans les gares pour les départs en vacances car le mouvement des "gilets jaunes" ne doit pas faire oublier "l'esprit de Noël", a affirmé vendredi son patron Guillaume Pepy.
"Il y a certes les 'gilets jaunes', il y a certes toutes les questions qui sont posées, mais il y a aussi l'esprit de Noël: il y a les enfants, il y a les parents, il y a les pères Noël... Et on n'a pas voulu annuler tout ça parce que ça fait aussi partie de la vie", a expliqué Guillaume Pepy en marge d'une visite du chantier de la gare Montparnasse, à Paris.
Maintenir "l'esprit de Noël". "Les voyageurs sont là", a-t-il insisté. "Les voyageurs ont besoin des trains, au quotidien et pour partir pour les vacances de Noël. Et on a tenu à ce que les gares soient dans leur état normal, c'est-à-dire qu'il y ait des pères Noël, il y a des petits cadeaux, il y a des enfants, il y a des ballons... L'esprit de Noël doit être là même si le pays traverse une phase qui est délicate."
Nous étions cet après-midi à #ParisMontparnasse avec Guillaume Pepy pour un tour de gare des nouveaux espaces. Plus concrète avec la fin de cette première phase de travaux, la #transformation de la gare se poursuit. pic.twitter.com/xMGqJNCC5j
— Patrick Ropert (@PatrickRopert) 21 décembre 2018
La SNCF, peu touchée par le mouvement des "gilets jaunes". "Tout le monde a envie qu'on soit dans le calme et sereins", a insisté Guillaume Pepy. "Il y a plus de voyageurs pour le Noël 2018 par rapport au Noël 2017, on a une augmentation de 3%", a relevé le patron de la SNCF, qui attend 8 millions de voyageurs sur les grandes lignes en quinze jours. La SNCF a été assez peu touchée par le mouvement des "gilets jaunes", selon lui. "Il y a eu moins de voyageurs pendant les trois ou quatre samedis de manifestations parce que les familles hésitaient à venir avec les enfants pour voir les grands magasins et les animations dans Paris, mais ça a été très ponctuel, et ça a seulement concerné ces samedis-là", a-t-il dit. "Toutes les questions qui sont posées autour du prix de l'essence, de la mobilité... conduisent plutôt à dire qu'il faut plus de transport collectif, plus de transport ferroviaire", a-t-il ajouté.