L'entretien prévu entre Edouard Philippe et les syndicats, vendredi, n'a pas permis de débloquer la situation. La grève se poursuit "avec le calendrier fixé", a annoncé la CFDT à la fin de ce rendez-vous. FO Cheminots a jugé de son côté que "toutes les raisons de la grève (à la SNCF) sont encore là".
"Toujours d'actualité". "Tous les sujets sur lesquels les cheminots se sont mis en grève sont toujours d'actualité", a précisé François Grasa, le secrétaire général de FO Cheminots. "Toutes les revendications", "toutes les raisons de la grève sont encore là. On laissera les cheminots se déterminer" lors des assemblées générales", a-t-il ajouté.
La reprise de la dette insuffisante. Concernant la reprise de 35 milliards d'euros de la dette de la SNCF, confirmée par Matignon, François Grasa a souligné que ce "n'est pas une dette des cheminots et des usagers", c'est "une dette d'aménagement du territoire" qui "doit être reprise intégralement par l'Etat". Et "je ne connais pas un seul cheminot aujourd'hui qui fasse grève par rapport à la dette", a-t-il poursuivi, jugeant "pas acceptable" le projet de réforme ferroviaire.
"On n'est pas soulagés". "Concrètement, on n'est pas soulagés et si certains sont sortis soulagés, ce n'est pas du tout, du tout, notre cas", a déclaré Nathalie Homand, secrétaire confédérale de FO, en faisant référence à l'Unsa ferroviaire. Ce syndicat avait auparavant annoncé qu'il allait "très rapidement" prendre une décision sur son éventuelle sortie de la grève. Le prochain épisode de deux jours de grève à la SNCF va démarrer dimanche à 20h00 pour s'achever mercredi à 07h55.