STX : l'Etat français compte maintenir sa participation

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avec AFP
"Nous avons trois impératifs : quel projet industriel pour la pérennité du site? Quelle politique de l'emploi notamment en direction des sous-traitants et quelle place par rapport au rôle stratégique des chantiers de Saint-Nazaire?" a déclaré le secrétaire d'Etat à l'Industrie, jeudi. 

L'Etat français reste attentif au rachat du chantier naval STX de Saint-Nazaire et ne compte pas diminuer sa participation au sein du groupe, a indiqué jeudi le secrétaire d'Etat à l'Industrie, Christophe Sirugue.

"Quel projet industriel pour la pérennité du site ?" "Nous avons trois impératifs: quel projet industriel pour la pérennité du site? Quelle politique de l'emploi notamment en direction des sous-traitants et quelle place par rapport au rôle stratégique des chantiers de Saint-Nazaire?", a déclaré Christophe Sirugue qui a affirmé ne pas avoir été informé officiellement du nom du candidat à la reprise."La stratégie de l'Etat reste une stratégie extrêmement attentive par rapport à ce dossier", a-t-il ajouté. Une seule offre de reprise du chantier naval français a été soumise au tribunal sud-coréen examinant la procédure de redressement judiciaire de sa maison mère STX Offshore and Shipbuilding, a annoncé mardi la justice sud-coréenne.

"Minorité de blocage". Aucune information officielle n'a été donnée sur l'identité du candidat mais le nom du constructeur naval italien Fincantieri a été cité par plusieurs médias comme étant le seul industriel en lice pour la reprise des chantiers, détenus pour un tiers par l'Etat français. "Nous continuerons à avoir une minorité de blocage et nous ne comptons pas diminuer notre participation", a ajouté le ministre. Il a rappelé que l'Etat était ouvert à une participation du groupe naval militaire DCNS, qu'il détient à hauteur de 62,5% et qui est un concurrent de Fincantieri, au sein de STX France.

L'Etat reste sur l'option d'une participation minoritaire au sein de la future entité, a-t-il ajouté, souhaitant des discussions "avec l'industriel retenu sur un pacte d'actionnariat avec d'autres intervenants encore", comme "des clients, des croisiéristes qui pourraient être intéressés". La justice sud-coreenne annoncera le 3 janvier si l'offre du seul candidat est acceptée mais si le prix proposé est trop bas, elle sera refusée et un nouvel appel d'offre sera lancé, selon un porte-parole de STX Offshore and Shipbuilding.