Trois juges d'instruction vont enquêter sur les dispositifs utilisés par le constructeur Renault pour contrôler les émissions polluantes de ses voitures diesel, a indiqué le parquet de Paris.
Une information judiciaire pour "tromperie". Le parquet a ordonné le 12 janvier l'ouverture de cette information judiciaire pour "tromperie sur les qualités substantielles et les contrôles effectués avec cette circonstance que les faits ont eu pour conséquence de rendre la marchandise dangereuse pour la santé de l'homme ou de l'animal", a précisé le parquet.
Dans la foulée du scandale Volkswagen, une commission d'experts indépendants avait constaté d'importants dépassements des seuils de pollution de certains véhicules diesel vendus en France par plusieurs constructeurs, notamment Renault.
Des conséquences en Bourse. Le titre Renault s'est violemment retourné vendredi matin à la Bourse de Paris après l'annonce de l'ouverture de cette information judiciaire. A 11h, l'action perdait 3,63% à 83,12 euros après avoir ouvert en hausse de 1,08%, dans un marché en progression de 0,58%.