C’est "une injustice qui vient empêcher sans raison nos chauffeurs de travailler", s'insurge Benjamin Cardoso, le président fondateur de la société de Véhicules de tourisme avec chauffeurs (VTC) LeCab, cité vendredi dans Les Echos. "L'injustice" en question ? L'interdiction pour les VTC de circuler dans certains quartiers de Paris dimanche, notamment l'hyper-centre.
"Différence de traitement". La mairie organise de 11h à 18h une journée sans voitures dans plusieurs zones de la ville. Le but : sensibiliser à la cause environnementale et inciter les Parisiens à prendre les transports en commun. Le hic : les taxis auront, eux, autorisation de circuler.
"De nombreuses raisons peuvent expliquer cette différence de traitement", se défend dans Les Echos l’Union nationale des industries du taxi, et de citer : "la mission de service public" des taxis, "qui se traduit par des contraintes auxquelles les VTC ne sont pas soumis, telles que l’obligation de prise en charge" ou encore le fait que "les taxis sont plus aisément identifiables", ce qui faciliterait le contrôle des forces de l’ordre.
Certains VTC rouleront quand même. Arguments non recevables pour les VTC, qui entendent bien ne pas se laisser faire. Les chauffeurs de SnapCar circuleront tout de même et "s’ils reçoivent des contraventions, elles seront attaquables devant le tribunal administratif", assène Yves Weisselberger, le patron de SnapCar et président de la Fédération française du transport de personnes sur réservation (FFTPR).