Un TGV sur trois seulement sera en circulation mardi sur l'axe Atlantique en raison de la poursuite d'une grève de 200 agents spécialisés dans la maintenance en banlieue parisienne, a indiqué lundi à l'AFP la direction de la SNCF.
Après une journée de lundi déjà très perturbée sur ce réseau, où 30% des trains à grande vitesse étaient en circulation en pleine période de vacances scolaires, "on va passer à 34%" mardi avec une "légère amélioration" sur les dessertes de Bordeaux et Nantes, a annoncé la SNCF.
Six allers-retours sur la ligne Paris-Nantes
Dans le détail, six allers-retours sont prévus sur la ligne Paris-Nantes et huit allers-retours sur la ligne Paris-Bordeaux. Pour la liaison Paris-Rennes, la situation reste inchangée avec deux allers-retours programmés. Les autres destinations seront desservies au compte-gouttes, comme Paris-Poitiers (un aller-retour), Paris-Toulouse (deux allers-retours) et Paris-Quimper (un aller-retour), et certains arrêts seront ignorés.
La SNCF est contrainte de réduire la cadence de ses TGV Atlantique en raison d'un mouvement initié le 21 octobre par 200 agents du technicentre de Châtillon, dans les Hauts-de-Seine, spécialisé dans la maintenance quotidienne des trains. Ce mouvement très localisé a un impact majeur compte tenu du rôle stratégique du Technicentre dans l'exploitation au quotidien des TGV Atlantique.
La directrice des TGV Atlantique, Gwendoline Cazenave, avait fait part dimanche à l'AFP de son "incompréhension" face à "une situation de jusqu'au-boutisme" qui "pénalise les clients" dans la mesure où l'objet du désaccord avec les grévistes, "un projet d'aménagement de leurs conditions de travail" a été "retiré dès mardi". "Aujourd'hui la revendication des agents en grève, c'est le paiement des jours de grève, et ça c'est absolument impossible donc on continue à travailler et on continue à travailler pour augmenter le plan de transport et pour, encore une fois, que les clients puissent passer des vacances sereines et revenir de leurs vacances sereinement", a-t-elle déclaré lundi lors d'un point de presse à la gare Montparnasse.