Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a indiqué que le plafond journalier des titres-restaurant allait être augmenté de 19 à 25 euros, comme le réclament de nombreux députés dans le cadre du débat parlementaire sur le pouvoir d'achat. "Je suis prêt à augmenter la valeur (utilisable par jour) des tickets restaurant de 19 à 25 euros", a-t-il affirmé sur RMC/BFMTV, estimant que c'est une "bonne proposition" issue de l'opposition dans le cadre du projet de loi de finances rectificative dont l'examen a démarré vendredi.
"C'est une proposition qui est faite par des députés aussi bien Les Républicains que socialistes ou écologistes, je trouve que c'est une bonne proposition (...). Je la prends", a-t-il souligné.
Le ministre a indiqué ensuite devant l'Assemblée que ce plafond serait rehaussé par voie règlementaire. Les titres-restaurants, distribués par les entreprises à leurs salariés, sont souvent utilisés par ces derniers pour faire leur courses alimentaires, des dépenses qui augmentent ces derniers mois du fait de l'inflation.
Déjà pendant la crise sanitaire, le plafond d'utilisation des titres-restaurant avait été doublé et leurs conditions d'utilisation assouplies, pour soutenir l'activité des restaurants durement frappés par les restrictions.
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"L'objectif est bien de soutenir le pouvoir d'achat de ceux qui travaillent"
Initialement, le ministre de l'Economie n'était pas favorable à un nouveau geste sur les titres-restaurants. "Tout ce qui a un coût budgétaire important, je le regarde avec beaucoup de circonspection", a-t-il encore expliqué vendredi.
L'Assemblée nationale a en outre adopté des amendements de la majorité et de LR pour anticiper la revalorisation de 4%, prévue au 1er janvier prochain, des exonérations pour les employeurs finançant des titres restaurants ou des "primes paniers". Et ce, dans l'objectif que le financement augmente.
"L'objectif est bien de soutenir le pouvoir d'achat de ceux qui travaillent", a vanté Bruno Le Maire, cependant que la députée LR Véronique Louwagie estimait que cela va "dans le bon sens" même si "c'est insuffisant". La gauche a plaidé en vain pour une hausse d'au moins 30% de cette revalorisation.