Travail dissimulé : redressements en hausse de 13%

Des ouvriers du bâtiment. Image d'illustration.
Des ouvriers du bâtiment. Image d'illustration. © JEFF PACHOUD / AFP
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avec AFP , modifié à
Ils s'élèvent à un montant de 460 millions d'euros en 2015, contre 401 millions d'euros en 2014.

Les redressements opérés pour "travail dissimulé" ont augmenté de 13% en 2015 pour atteindre le chiffre record de 460 millions d'euros, selon le quotidien Les Echos.

460 millions d'euros. "Le taux de redressement pour une action de contrôle pour travail dissimulé a atteint 87%. Ceci représente cinq points de plus que l'année précédente quand le taux avait augmenté de trois points", précise sur son site internet, le quotidien économique qui se réfère à une étude de l'Agence centrale des organismes de Sécurité sociale (Acoss). Avec un montant de 460 millions d'euros en 2015, les redressements pour travail dissimulé ont ainsi battu un nouveau record, dépassant nettement les 401 millions enregistrés en 2014, précise le quotidien.

Croisement de données. Des nouvelles méthodes de travail et notamment le "croisement de plus en plus systématique des données grâce à la déclaration sociale nominative" et la "coordination avec l'Inspection du travail, le fisc, l'office de lutte contre le travail illégal", ont permis d'obtenir ce résultat, estime le journal.

Prélèvements sociaux. D'autre part, selon Les Echos, "les montants de prélèvements sociaux qui auraient dû être payés mais ne l'ont pas été s'élèvent entre 6,1 et 7,4 milliards d'euros par an". Une évaluation, souligne le journal, "trois à quatre fois inférieure à la fourchette de 20,1 à 24,9 milliards d'euros calculée par la Cour des comptes en octobre 2014 pour l'année 2012".