Selon le FMI, la France est passé du 6e au 9e rang des pays les plus riches du monde. Jean-Claude Trichet, l’ancien président de la Banque centrale européenne, a voulu replacer les problèmes français dans un contexte plus global. "Les pays avancés ont des problèmes important et la France les partage. Deuxièmement, l’Europe a toujours des problèmes importants, et la France les partage", a-t-il affirmé. "Clairement, Il y a un besoin en France de réformes très importants dans beaucoup de domaines. Le problème de la France, c’est qu’elle a un potentiel formidable, mais elle n’exploite pas ce potentiel comme elle le devrait. "
"La France est 5e ex-aequo ou 6". Pour autant, Jean-Claude Trichet a réfuté le classement donné par le FMI. "La France est 5e ex aequo ou 6e. Ça dépend de la Grande-Bretagne, qui elle effectivement en ce moment croît plus vite que nous", a-t-il expliqué. "Mais le passage de 5 ou 6 à 9, c’est le fait que de nouveaux pays entrent dans la liste et bien entendu, ce sont les pays émergents qui avancent à marche forcée et bousculent tous les pays avancés, pas seulement la France."
"Un ralentissement de la réforme mondiale". Pour réclamer des réformes, Jean-Claude Trichet s'appuie sur les déclarations pessimistes du FM%I sur la croissance mondiale. "Au total, on a un ralentissement de la croissance mondiale et le FMI souligne que les risques qui existent partout, qui sont liés à la géopolitique, qui sont financiers, qui sont liés à la localisation dans les pays émergents de vulnérabilités considérables, tout cela doit être pris en compte", a jugé l'ancien président de la BCE. "C’est la raison pour laquelle le message principal c’est : réforme de fond dans tous les pays. Notre pays est un exemple parmi d’autres. Mais un très bon exemple."