Trois offres ont été étudiées mardi par le tribunal de commerce de Thionville pour la reprise des aciéries d'Akers France, a-t-on appris de l'avocat du CCE, Bertrand Mertz. Les deux usines concernées sont situées à Thionville, en Moselle, et Berlaimont, dans le Nord. Si l'une des deux usines est menacée de fermeture, cette reprise permettrait de sauver plus d'une centaine d'emplois.
Deux usines cherchent repreneur. Lors de la revente, en novembre, de ses activités au groupe Ampco-Pittsburgh, le suédois Akers n'avait pas cédé ces usines. Depuis, placées en redressement, elles cherchent un repreneur. Trois potentiels candidats sont encore dans la course : le directeur du site de Thionville, Alain Vermersch, celui du site de Berlaimont, David Souilah, et l'entreprise Green Elephant.
Trois offres sur la table. L'offre portée par le directeur de l'usine de Thionville (170 salariés) et par sa directrice financière, Thérèse Charberet, comporte une part de financement privés, et des aides de la nouvelle grande région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, à hauteur de 4.000 euros par emploi sauvegardé. Le projet, qui prévoit de ne garder que l'usine de Thionville, projette de conserver 116 emplois, a indiqué Alain Vermersch.
L'offre portée par David Souilah, directeur du site de Berlaimont, environ 90 salariés, est, elle, uniquement financée par des fonds publics, selon Bertrand Mertz, notamment des aides de la région Hauts-de-France, et aussi de la région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine. David Souilah envisagerait de conserver 89 emplois à Thionville, et 41 à Berlaimont.
Par ailleurs, Ascométal, un temps pressenti comme repreneur potentiel, ne s'est finalement pas porté candidat. Mais Arcelor Mittal, client d'Akers France, soutient le projet de reprise d'Alain Vermersch en s'engageant sur des volumes de commande pour l'année 2017, a précisé ce dernier. Le tribunal se prononcera le 30 mars.