Le plafond du paiement sans contact pourrait passer à 50 euros au lieu de 30 euros, afin de limiter les risques de transmission de coronavirus à la caisse. Sur Europe 1, Maxime Chipoy, directeur du site MoneyVox.fr, estime que cela n'entraînera pas de risques supplémentaires de fraude.
Selon les informations d'Europe 1, le plafond du paiement sans contact pourrait prochainement passer de 30 à 50 euros pour limiter les risques de transmission du coronavirus au moment de régler ses achats. Invité d'Europe 1, jeudi, le directeur du site MoneyVox.fr Maxime Chipoy considère que cette manière de payer est "le meilleur moyen" pour éviter la transmission des germes.
"Les terminaux de paiement des commerçants sont touchés par des dizaines, voire des centaines de personnes par jour. C'est donc un gros risque de transmission", souligne ce spécialiste de la protection des consommateurs dans le domaine financier.
Risque de vol "très faible"
Alors que les banques devront trancher en début de semaine prochaine si cette hausse du plafond est techniquement viable, le risque est aujourd'hui "très faible" de se faire voler sa carte, selon Maxime Chipoy : "La distanciation sociale fait que quand une personne se rapproche de moins d'un mètre de vous, vous commencez à vous méfier." Dans tous les cas, "si vous vous faites voler votre carte, la réglementation européenne fait que vous êtes protégés à 100% sur les montants qui vont être utilisés avec la carte volée".
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Qu'en sera-t-il une fois que le pic de l'épidémie sera franchi et le virus moins dangereux pour la population dans son ensemble ? "Il y a fort à parier que ça reste à 50 euros après le coronavirus, soit le maximum que permet la réglementation européenne. C'était la logique depuis l'adoption du paiement sans contact : les autorités souhaitaient commencer par des petits montants. Ça avait été 20 euros dans un premier temps, puis 30 euros (en octobre 2017, NDLR). Voyant que ça n'entretenait pas de fraudes supplémentaires, les autorités ont poussé les banques à passer à 50 euros", ce qui pourrait être définitivement acté la semaine prochaine.