Pour redonner du pouvoir d'achat aux Français, en pleine crise des "gilets jaunes", Bruno Le Maire et Gérald Darmanin se sont déclarés favorables à l'instauration d'une prime de fin d'année défiscalisée jeudi. Celle-ci pourrait s'élever à 1.000 euros, selon Le Parisien, et être versée courant 2019.
Un geste en faveur du pouvoir d'achat. Alors que les revendications des "gilets jaunes" concernent principalement la baisse de leur pouvoir d'achat, Bercy envisage de permettre aux entreprises qui le souhaitent de verser une prime de fin d'année aux salariés. Il pourrait s'agir des plus dynamiques ou des plus bas salaires, comme le propose François Asselin, le président de Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), auprès du Parisien. Cette prime serait exonérée de charges sociales.
Un plafond à 1.000 euros. Quant à son montant, le président (LR) de la région des Hauts-de-France Xavier Bertrand estime qu'il pourrait "monter jusqu'à 1.000 euros, de l'ordre d'un petit Smic". Cette mesure aurait un effet neutre sur les finances de l'État, puisque les primes ne comptent pas pour la retraite. Mais pour éviter que les entreprises qui avaient déjà décidé de récompenser leurs salariés n'en profitent pour ne pas payer d'impôts sur leur geste, cette prime serait plafonnée à 1.000 euros, avance le quotidien.
Un versement courant 2019. Quoi qu'il arrive, cette mesure ne serait pas intégrée au budget 2019, mais plutôt dans un texte de loi rectificative dès début 2019. La prime serait donc versée dans le courant de l'année prochaine.