Sale temps pour les salariés de Vivarte. Plus que la vente d'André, la marque phare du groupe qui emploi 750 personnes, c'est l'avenir du groupe qui inquiète les salariés. Ils étaient rassemblés jeudi à Bercy pour exprimer leur inquiétude sur un potentiel plan social.
"Le gouvernement ne sait pas grand-chose". Et les syndicats n'ont pas pu leur apporter ce réconfort qu'ils attendaient. Après trois heures de réunion, ils sont ressortis abattus de leur entretien avec des responsables de l'État. "En gros, l'État dit 'on ne vous aidera pas et bonne chance'. En gros, le gouvernement ne sait pas grand-chose, à part que le groupe Vivarte ne va pas très bien", explique à Europe 1 Gérald Gauthier, de Force ouvrière. "Ils vont laisser l'entreprise restructurer pour soi-disant redevenir plus compétitive. Nous, on reste sur nos positions de proposer un autre projet, avec une autre vision des choses", ajoute-t-il.
Une rencontre avec les actionnaires ? Cela pourrait passer par une rencontre avec les actionnaires qui détiennent Vivarte. C'est en tout cas le voeu des syndicats. Ils promettent aussi de bloquer l'entrée des magasins du groupe dès la semaine prochaine et le premier jour des soldes.