Vendus au prix de 95 centimes d'euros maximum, les masques chirurgicaux sont arrivés dans les supermarchés depuis lundi matin, comme pour les masques réutilisables en tissu. Si quelques files d'attente se sont formées dans les grandes surfaces, chaque enseigne avait sa méthode pour les éviter, comme l'a constaté Europe 1 dans deux établissements de la région nantaise.
Commandes par internet
À l’hypermarché Leclerc de Saint-Brévin-les-Pins, par exemple, la vente était limitée à une boîte de 50 masques par personne et elle se faisait non pas en rayon, mais à l’accueil. A la mi-journée, il n'y avait pas d’embouteillage et les clients étaient servis en cinq minutes à peine.
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Le réseau Intermarché a procédé en deux temps : une commande sur internet était réservée aux titulaires de la carte de fidélité prévenus par mail avant un retrait en magasin à une date précise, à partir d’aujourd’hui. "J'ai reçu un mail, je me suis inscrite et j'ai reçu la réponse samedi comme quoi je pouvais venir en chercher à partir d'aujourd'hui", raconte Thérèse, une cliente. "Je suis contente d'en avoir."
Des incompréhensions
Intermarché a ainsi voulu éviter les longues files d’attentes, voire des émeutes comme la fameuse promotion Nutella en avait provoquées en janvier 2018. "Si on le fait en organisant bien les choses, on n'a pas ce système où tout le monde va arriver et sauter dessus", explique Marie Crossin, cheffe de caisse d’un magasin de l’enseigne, à Nantes. "Il faut qu'on évite une forme de bousculade."
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S'il n'y a pas de bousculade dans cette moyenne surface de quartier, l'incompréhension a frappé certains clients plus âgés et pas forcément reliés à internet : "Je n'ai pas d'ordinateur !", s'étonne une cliente senior. "Alors ce sera pour semaine prochaine", lui répond la cheffe de caisse. D’ici la semaine prochaine, cet Intermarché va distribuer 186 boîtes de 50 masques aux clients ayant réservé en ligne.