Le préavis de grève de cinq jours des stewards et hôtesses de Vueling, basés en France, a été levé mercredi au terme d'une négociation entre la direction et le syndicat de navigants SNPNC/FO, a déclaré un porte-parole syndical.
Des discussions durant huit heures. Le préavis de grève reconductible, du 26 au 30 août, portait sur la rémunération et les conditions de travail, "parmi les plus dures de la profession", selon le SNPNC. Les discussions de la dernière chance entre la direction de la compagnie à bas prix espagnole et le syndicat de navigants SNPNC/FO, qui ont duré plus de huit heures, ont permis à ce dernier d'"obtenir un calendrier de négociation afin de parvenir à un accord collectif qui fera évoluer les conditions de travail et de rémunération", a précisé David Collet, le porte-parole du syndicat.
Les revendications. Plus tôt dans la journée, son syndicat dénonçait dans un communiqué le versement de "salaires dérisoires qui atteignent tout juste le Smic grâce à l'artifice de primes" et le versement des heures supplémentaires, pas toujours majorées au juste prix selon lui. Les salariés concernés, espagnols ou français et qui travaillent sous contrat français, sont "sur-utilisés" en travaillant "environ 20 jours par mois", "certains doivent payer leur parking" lorsqu'ils viennent travailler à Orly et "d'autres sont obligés de vivre en colocation", les loyers parisiens leur étant inaccessibles, avait alors rapporté David Collet. Vueling, filiale du groupe International Airlines Group (IAG), n'a pas souhaité faire de commentaire car les négociations sont "toujours en cours".