[2/2] Marguerite d’Angoulême, la très sage sœur de François Ier

Découvrez la suite du récit consacré à Marguerite d’Angoulême, sœur du roi François Ier, raconté par l’historienne Virginie Girod. Sur les terres de son mari, le roi de Navarre, Marguerite mène une vie heureuse. Alors qu’elle se consacre à l'écriture et à l’étude de la religion, elle se rapproche de Guillaume de Briçonnet, évêque de Meaux. Ce dernier est à l’origine du “cénacle de Meaux”, un regroupement d’intellectuels, de théologiens et de religieux qui souhaitent réformer la religion catholique. Leur but est, entre autres, de retourner aux sources du christianisme et de simplifier l’accès aux textes religieux. Si Marguerite soutient ce mouvement, ce n’est pas le cas des théologiens de la Sorbonne, qui accusent plusieurs membres du cénacle de Meaux de propager des hérésies. Mais la Réforme, ce mouvement qui remet en cause l’Eglise catholique, est lancé. Si la reine de Navarre reste une sympathisante de la Réforme, son frère, le roi François Ier, ne partage pas son point de vue. Après avoir cultivé sa plume, à 53 ans, Marguerite de Navarre s’illustre à la cour dans l’art de raconter des histoires. À travers ses nouvelles, lettres et poèmes, elle a marqué l’histoire littéraire de son époque.

Sujets abordés : François Ier - Roi - Réforme - Religion - Royaume