Chaque matin, Franck Ferrand nous fait revivre l'histoire à travers les événements qui ont marqué la date du jour.
Nous sommes le 1er décembre 2017, mais en quel 1er décembre partons-nous ?
Le 1er décembre 1789. Ce jour-là, le député Guillotin, un médecin fait une proposition à l’Assemblée. Une drôle d’idée "Les délits du même genre seront punis par le même genre de peine, quels que soient le rang et l’état du coupable".
Parce que jusqu’à maintenant, on ne mourrait pas de la même façon lorsque l’on était condamné à mort.
Eh non, les nobles étaient décapités à l’épée, les roturiers, eux, étaient le plus souvent pendus, voire roués. Et éventuellement écartelés en cas de régicide, notamment.
À partir de maintenant donc, tout le monde sera tué à la même enseigne, c’est ça ?
Oui. La proposition continue : "Dans tous les cas où la loi prononcera la peine de mort contre un accusé, le supplice sera le même, le criminel sera décapité ; il le sera par l’effet d’un simple mécanisme".
Un mécanisme ? On a parlé du docteur Guillotin, on comprend donc de quelle machine il s’agit.
De la guillotine ! Même si le malheureux docteur n’est pour rien dans son invention. Celui qui la met au point est un chirurgien du nom d’Antoine Louis d’où le premier surnom de "louisette". Une machine effroyable, certes, mais qui passe à l’époque pour une invention humaniste : elle tue sans douleur. Un peu plus tard, le 3 juin 1791, les députés de l’assemblée constituante adoptent l’article 3 du code civil : "Tout condamné à mort aura la tête tranchée". Comme le disait si bien, Fernandel.
On retrouve Franck Ferrand à 14 heures, sur Europe1.
Pour une heure entière consacrée aux chats à travers l’histoire !