20 avril 1534 : Jacques Cartier embarque à Saint-Malo pour aller découvrir le Canada

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SAISON 2016 - 2017

Chaque matin, Franck Ferrand nous fait revivre l'histoire à travers les évènements qui ont marqué la date du jour.

Nous sommes le 20 avril 2017, mais en quel 20 avril partons-nous ?

Le 20 avril 1534, le jour où un certain Jacques Cartier largue les amarres à Saint-Malo.

Pour aller découvrir le Canada ?

Exactement ! C’est François Ier qui lui a confié pour mission de chercher un nouveau passage au Nord-ouest vers les Indes. À cette époque, l’Amérique a déjà été découverte depuis plus de 40 ans, mais on est bien loin d’en avoir fait le tour ! Le nouveau continent reste à explorer. Ce 20 avril, donc, Jacques Cartier appareille avec deux navires et 61 hommes ; le 10 mai, il apercevra Terre-Neuve, avant de longer la côte vers le nord et de s’engager dans l’embouchure du Saint-Laurent.

Cartier est le premier Européen à s’y engager ?

En fait, non. La région n’est pas tout à fait Terra Incognita. Certains marins s’y perdent parfois, en quêtes de bancs de morue. D’ailleurs, lors de cette expédition, Jacques Cartier porte assistance un bateau de pêche de La Rochelle qui s’était égaré ! Il établit aussi un premier contact avec des Amérindiens : les Micmacs ! Rencontre harmonieuse ; Cartier pousse jusqu’à la rive ouest du golfe et débarque à Gaspé, dans l’actuelle province de Québec. Là, il plante une croix de neuf mètres de haut. Nouvelle rencontre avec des Amérindiens : leur chef, Donnacona, l’autorise à emmener en France deux de ses fils ; ils vivront huit mois en France, apprendront notre langue et seront les premiers "touristes" nord-américains. Le 15 août, le Malouin repart donc et le 5 septembre, il débarque est de retour ! Mais c’est pour mieux repartir. Il mènera encore deux voyages vers le Canada qui, en iroquois, veut dire "village".

Que sait-on de la vie de Jacques Cartier avant ses voyages ?

Pratiquement rien, figurez-vous ! L’existence du navigateur, avant ce 20 avril 1534 est très obscure. On pense qu’il était le fils d’un pêcheur de morue. L’histoire, c’est aussi accepter de ne pas tout savoir.