Chaque matin, Franck Ferrand nous fait revivre l'histoire à travers les évènements qui ont marqué la date du jour.
Nous sommes le 3 mars 1847,
Nous sommes à Edimbourg, en Ecosse, le jour de la naissance d’Alexander Graham Bell. Cette date est d’ailleurs gravée sur le mur de l’immeuble situé au 16 south Charlotte Street à Edimbourg. Cela dit, c’est moins sa naissance en elle-même qui nous intéresse que son destin : Bell est l’inventeur du téléphone !
Comment l’idée lui est-elle venue ?
En fait, Graham Bell était un spécialiste de la surdité. Sa mère était malentendante d’ailleurs. Il a travaillé longtemps sur des techniques, des idées pour aider les sourds, en s’intéressant notamment à la visualisation des lèvres et de la gorge pour que les sourds comprennent mais puissent aussi parler en imitant les mouvements. Mais il ira beaucoup plus loin en inventant une "oreille artificielle". C’est une membrane sensible aux ondes sonores et reliée à un stylet. Lorsque l’on parle à proximité de la membrane, elle vibre et le stylet retranscrit ces vibrations, donc le son, sur une plaque de verre noircie.
Mais on est encore loin du téléphone, là…
Oui. Mais c’est la prochaine étape. Bell parvient à transformer le son, la parole, en impulsion électrique. Et surtout un système qui retraduit ces impulsions en vibrations sonores - son système fonctionne. En mars 1876, il établit une liaison avec Watson, situé dans le bureau d’à côté. Et voici la première conversation téléphonique de l’histoire : "Come here, Watson, I want to see you" ("Venez ici, Watson, je voudrais vous voir"). Rien de très original. Les génies ne songent pas toujours à la postérité lorsqu’ils testent leur invention. A noter quand même qu’il existe une controverse autour de la paternité de l’invention du téléphone. Deux autres scientifiques ont proposé une invention similaire à la même période : Antonio Meucci, un Italien et l’Américain Elisha Gray. Mais ça, c’est une autre histoire…
Et l’histoire, on la retrouve à 14 heures, sur Europe1.
Nous évoquerons la musique des camps de concentration, avec un musicien, Helios Azoulay.