Pour Henri Guichoun, c'est un duel serré qui attend la Tunisie. Après le premier tour des élections présidentielles, l'écart entre Béji Caïd Essebsi et Moncef Marzouki n'est que de six points.
Les deux candidats ne s'apprécient pas, d'un côté Béji Caïd Essebsi accuse Moncef Marzouki d'être trop proche des islamistes. De l'autre côté, Marzouki accuse Essebsi d'être trop proche des hommes de l'ancien gouvernement de Ben Ali.
Malgré tout, cette élection présidentielle est une réussite. Depuis l'indépendance de la Tunisie en 1956, c'est la première élection ouverte. Pour Henri Guirchoun, la Tunisie est le seul pays de la région à ne pas connaitre son président à l'avance.
Seul bémol, le taux de participation des jeunes tunisiens. Pour eux, les deux candidats ne représentent pas l'avenir.
Le futur président aura fort à faire, relancer le pays économiquement et d'un point de vue sociétale, ce qui représente un chemin long et difficile.