Henri Guirchoun analyse la situation de l'Allemagne après la réélection d'Angela Merkel à la tête de son parti, le CDU.
La Chancelière allemande a été réélue avec 96.2% des voix, un plébiscite pour la "Mutti" allemande qui pourrait voir dans ce succès, une voie royale pour briguer un quatrième mandat. Son secret réside dans le travail et la simplicité, des qualités qui font d'elle une femme puissante et respectée sur la scène internationale.
Dans son pays, ses adversaires politiques l'accusent d'immobilisme et de manque de courage. Des accusations qui trouvent leurs origines dans la volonté de la Chancelière de toujours chercher le compromis. C'est cette méthode lui a permis de ne pas être balayée du pouvoir malgré la crise et de garder la confiance des Allemands.
La Chancelière a critiqué ouvertement la France et l'Italie pour leurs manques de réformes. Face aux conservateurs allemands, elle a voulu se positionner de manière ferme. L’Allemagne après avoir fait les efforts économiques nécessaires ne veut plus payer pour l'Europe.
