Le malaise d'Hillary Clinton a fait la une de la presse américaine. Donald Trump a aussi réagi, comprenant qu'il avait une carte à jouer.
Le milliardaire l'a joué gentleman, il a réussi à se contenir : pas de tweet agressif comme d'habitude, pas de vocifération sur le thème "je vous l'avais bien dit qu'elle n'avait pas la santé pour être présidente". Donald Trump lui a souhaité un bon rétablissement en direct ce matin à la télévision, il lui enverrait presque des fleurs avec une petite leçon de transparence : "J'espère qu'elle va aller mieux, qu'elle va revenir dans la campagne, et on va se retrouvera aux débats télé, je pense que la santé c'est un sujet important. D'ailleurs la semaine dernière j'ai passé des tests, et quand j'aurais les chiffres, je les publierai tout de suite. J'espère qu'ils seront bons, enfin je le pense, je me sens très bien !
Donald Trump qui joue même les bons élèves pas besoin d'en rajouter, y a qu'à laisser faire les télés, qui tournent en boucle, et même le propre camp de Clinton. L'ancien stratège d'Obama, consultant sur CNN, a publiquement critiqué la culture du secret de la candidate autour de sa santé. C'est ça qui est "malsain", a-t-il dit, plus qu'une bactérie qu'on peut soigner avec des antibiotiques. Mais visiblement, Clinton n'est pas la seule à être malade, il y aurait une épidémie de pneumonies au QG de campagne d'Hillary Clinton de Brooklyn à New York. Plusieurs membres de son équipe, dont son directeur de campagne sont eux aussi tombés malades ces dernières semaines, selon des sources internes cités par les médias.