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ANTISÈCHE - Quelles sont les infos à ne pas rater aujourd'hui ? Chaque jour la rédaction d'Europe 1 vous propose sa sélection.

JUSTICE
Marine Le Pen s'en serait certainement bien passée. Empêtrée dans sa guerre intestine avec son père, la présidente du Front national voit désormais la justice s'intéresser de plus en plus son micro parti, Jeanne, mis en examen mercredi pour acceptation par un parti politique d'un financement provenant d'une personne morale et escroqueries lors des législatives de 2012. Cinq personnes physiques, dont des proches de Marine Le Pen, et une personne morale sont déjà mises en examen dans ce dossier, qui concerne le financement de plusieurs campagnes du FN.
>> Jeanne, le micro-parti de Marine Le Pen, mis en examen
RÉFORME DU COLLÈGE
EXCLUSIF - Les opposants à la réforme du collège portée par Najat Vallaud-Belkacem ne désarment pas. 90 députés UMP et UDI viennent d'adresser une lettre à François Hollande pour demander le retrait du texte, qualifié de "naufrage pour notre Nation". Même à gauche, des voix s'élèvent. Ainsi, Julien Dray a appelé mercredi sur RTL à "reprendre la réforme du collège", estimant que le grec et le latin "ne sont pas des langues périmées".
>> Réforme du collège : François Hollande s'empare du dossier

ÉCONOMIE
C'est pratiquement tout un secteur qui a été condamné. 21 sociétés spécialisées dans la volaille, et pas des moindres, ont été condamnées par l'Autorité de la concurrence pour s'être mises d'accord sur leurs tarifs. L’institution a annoncé que les industriels ont été condamnés à verser 15,2 millions d'euros au total. Un montant élevé mais pourtant très en-deçà de ce que risquait les entreprises visées, l'Autorité ayant pris en compte les difficultés du secteur.
>> Les volaillers condamnés pour s'être entendus sur les prix
ENQUÊTE
La seconde boîte noire de l'Airbus A320 de la Germanwings commence à parler. Mercredi, le Bureau d'enquête et d'analyse français va transmettre un rapport d'étape aux parquets de Düsseldorf et Marseille. Il dévoile des données suspectes lors du premier vol de l'appareil, celui qui reliait l'Allemagne à l'Espagne plus tôt dans la matinée du 24 mars. Selon les données récupérées par le BEA et dévoilées par le journal allemand Bild, une descente volontaire et inexpliquée de plusieurs minutes avait été initiée par l'homme aux commandes de l'avion.
>> Germanwings : le co-pilote avait-il testé sa manœuvre au vol aller ?