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SAISON 2016 - 2017

Alors que la primaire de la droite et du centre a été un véritable succès, la gauche représentée notamment par Manuel Valls et François Hollande, est sous pression.

La politique c’est la primaire de la droite et du centre qui s’achève sur une victoire nette de François Fillon, et qui met la gauche sous pression.

La gauche voit fondre sur elle un bulldozer, François Fillon, élu ou plutôt plébiscité par sa famille politique avec un score de plus de 66% dans une élection qui a réuni 4,5 millions d’électeurs, sur un programme clair et détaillé. Au terme d’une campagne qui a passionné les Français, il n’y a qu’à voir les chiffres d’audience des débats télévisés avec 8,5 millions de téléspectateurs jeudi soir. Donc oui, la pression est  sur la gauche. À la minute où l’on se parle, François Fillon est en passe de faire une promenade de santé sur un champ de ruines. Comment la relever cette gauche ? Deux hommes aujourd’hui ont une partie de la réponse entre leurs main : François Hollande et  Manuel Valls. Et c’est maintenant que ça joue, dans les prochaines heures ou dans les prochains jours. C’est maintenant, peut-être tout à l’heure lors du déjeuner en tête à tête entre les deux hommes à l’Élysée.

La question c’est qui est le mieux placé, Manuel Valls s’y prépare, il l’a dit en substance au JDD ce week-end.

Matignon balaye les rumeurs de démission du Premier ministre, officiellement. N’empêche qu’on est au bord d’une crise institutionnelle : Manuel Valls, Premier ministre, tend au maximum la corde qui le relie  à François Hollande, président de la République, depuis plusieurs semaines. Une primaire sourde et violente qui se joue via les entourages et les déclarations à la presse. Et on est au bord de la rupture. Manuel Valls frise l’outrage au président. Qu’est-ce qu’il lui dit dans l’interview au JDD ? Ta candidature (ils se tutoient) doit intégrer ton rapport avec les Français, avec la Gauche et avec le PS. Réponse implicite: tu ne coches aucune des trois cases de façon positive. Efface-toi. C’est à cette question que François Hollande doit répondre et répondre vite parce qu’on le voit : le PS, le gouvernement, la gauche est au bord de la crise de nerfs. C’est de se désordre que le président et le Premier ministre doivent sortir rapidement au risque non pas d’être les sauveurs de la gauche mais ses fossoyeurs.