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SAISON 2015 - 2016

Anne Le Gall nous offre chaque matin ce qui se fait de mieux en matière d'innovation.

Innovation : un nouveau type de chasse sera lancée l'année prochaine

Pas question de chasser le gibier ici, ni de manger le produit de sa chasse à la fin, puisque ce qui sera lancé en 2017, c'est une grande chasse aux météorites.
Concrètement le public sera invité à traquer ces cailloux tombés du ciel qui renferment, de par leur composition, des informations précieuses sur la formation du système solaire et de la terre.
On estime qu'il tombe en France chaque année 10 à 20 météorites mais les chercheurs n'en récupèrent qu'une seule tous les 10 ans.
Cette grande chasse, lancée par l'Observatoire de Paris, le muséum national d'histoire naturelle mais aussi les université de Paris et d'Aix-Marseille, devrait normalement rester ouverte pendant 10 ans.

Comment se chasse une météorite ? S'il n'y en a que 10 ou 20 qui tombent par an, comment fait-on pour tomber dessus ?

L'avantage par rapport à la chasse au gibier traditionnelle, c'est qu'ici ce sont des caméras qui repèrent la "proie" et indiquent où elle se cache.
Au total, une centaine de caméras braquées sur le ciel sont installées sur tout le territoire grâce au réseau "Fripon", acronyme en anglais, de "Réseau de Recherche de Bolides et de Matière Interplanétaire".
Ces caméras seront couplées à des logiciels qui seront capables de détecter des événements lumineux anormaux dans le ciel, de calculer la taille, la vitesse et la trajectoire de la météorite qui entre dans l'atmosphère. Elles seront également capables d'estimer son point de chute avec une précision de l'ordre de quelques centaines de mètres.

C'est à ce moment-là que les chasseurs volontaires entreront en action, ils seront invités à ratisser une zone d'environ 30 kilomètres carré pour retrouver des débris de météorite.
Ces vigies du ciel comme on les appelle seront formés à reconnaitre ces minéraux célestes, leur croûte brune ou noire notamment qui résulte d’un phénomène de fusion.

Les chercheurs espèrent ainsi récupérer une à deux météorites par an soit 10 fois plus qu'actuellement.

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