Chaque jour, Anicet Mbida nous fait découvrir une innovation qui pourrait bien changer notre façon de consommer. Ce mardi, il nous présente le premier vélo électrique avec ABS de série.
L’innovation du jour va apporter davantage de sécurité aux cyclistes. Il s’agit de l’arrivée en standard, sur les vélos, de systèmes d’antiblocage de roue (ABS), comme sur les motos et les voitures.
Si dans la panique, on freine un peu trop fort. Si on dose mal les freins, la roue avant peut se bloquer. Ce qui fait faire un soleil : on passe par-dessus le vélo. Avec l’antiblocage, cela n’arrivera plus. Le système va doser automatiquement les freins pour retrouver de l’adhérence et nous éviter de tomber.
C’est toutefois un ABS un peu plus simple que sur les voitures ou les motos puisqu’il empêche uniquement la roue avant de se bloquer. Mais c’est moins gênant, car si on bloque l’arrière, on dérape et on pourra toujours retenir le vélo. Contrairement à une moto qui est beaucoup plus lourde.
C’est un dispositif que l’on pourrait avoir sur n’importe quel vélo ?
Non. Comme c’est un système électronique, il ne va fonctionner que des vélos électriques.
À noter que cela doit faire deux ans que les premiers ABS pour vélos sont sortis. Mais ce n’est que maintenant que l’on voit apparaître les premiers modèles équipés en standard. C’est le cas du Stromer ST5, un vélo très haut de gamme qui sera vendu plus 9.000 €. À ce prix, ce n’est pas un simple vélo à assistance électrique. Mais ce qu’on appelle un Speedelec. C’est-à-dire un vélo électrique qui peut aller à 45 km/h. Donc avec casque et immatriculation obligatoire.
Il y a des chances que les prix baissent ou ça restera cantonné au haut de gamme ?
Non, cela va forcément devenir plus accessible. L’ABS et le freinage couplé sont déjà obligatoires sur les motos pour des raisons de sécurité. Donc c’est peut-être la loi qui rendra obligatoire l’ABS sur les vélos électriques… ou du moins sur les plus rapides.
