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L’innovation Anicet Mbida, bonjour ! On va enfin savoir si le monstre du Loch Ness existe. Des scientifiques ont trouvé une méthode imparable.
D’ailleurs, c’est surprenant que personne n’y ait pensé avant. Ils vont faire comme avec n’importe quelle scène de crime : analyser l’ADN. S’il y a vraiment un monstre dans le lac, il a forcément laissé des traces d’ADN. Que ce soit des écailles, de la peau ou même de minuscules cellules.
Une équipe de chercheurs de l’université d’Otago en Nouvelle-Zélande, va donc prélever des échantillons d’eau à divers endroits du lac et analyser l’ADN qu’ils y trouvent. Et s’ils tombent sur un ADN qui n’appartient à aucune espèce connue, il y a des chances que ce soit celui du fameux Nessie.
C’est une technique fiable, elle a déjà été utilisée ?
Oui, on l’utilise pour faire des recensements de la bio-diversité. Les résultats sont attendus avec impatience parce qu’il n’y a jamais eu autant de personnes qui affirment avoir vu le monstre. Une organisation officielle est chargée de récolter les témoignages. Et l’année dernière, elle en a qualifié huit de "très sérieux". En 20 ans, on n’en avait jamais vu autant. Donc on veut en avoir le cœur net.
Vous pensez que ça lèvera tous les doutes ?
Non, il y aura toujours des irréductibles. Mais ça peut aider. Regardez le Yéti. Pourquoi on n’en parle quasiment plus ? Parce qu’il y a quelques années, on a analysé une trentaine d’échantillons de poils, dont on était certain qu’ils appartenaient à l’abominable homme des neiges. Résultat ? C’était des poils de vaches ou d’ours. Pas de Yéti. Donc une bonne analyse scientifique peut aussi casser le mythe.