Chaque jour, Anicet Mbida nous fait découvrir une innovation qui pourrait bien changer notre façon de consommer. Ce lundi, il s'intéresse à un détecteur de particules miniature. Les téléphones et les montres connectées posséderont bientôt un détecteur de qualité de l’air, pour nous aider à éviter les endroits les plus pollués.
Les téléphones et les montres connectées possèdent déjà un baromètre. Bientôt, ils auront aussi un détecteur de qualité de l’air, pour nous aider à éviter les endroits les plus pollués.
On parle de toutes les impuretés de l’air comme les particules, le pollen ou la suie mais aussi les gaz toxiques comme le monoxyde de carbone qui est inodore, incolore et qui est responsable d’accidents graves chaque année. Dès qu’un niveau dangereux sera atteint autour de soi, la montre ou le téléphone va nous alerter en temps réel.
C’est possible grâce à un minuscule capteur de particules conçu à l’université de technologie de Graz en Autriche. Il est plus petit qu’une pièce de un centime. Pourtant, il a les mêmes capacités que les capteurs beaucoup plus gros, utilisés actuellement dans les rues pour donner la qualité de l’air.
Il y a déjà des téléphones ou des montres prévues avec ce capteur ?
Oui, plusieurs. Même si, pour le moment, il n’y a rien d’officiel. Mais on sait, par exemple, qu’Apple s’y intéresse pour ses iPhone et son Apple Watch. Il vient de déposer un brevet pour utiliser la caméra de reconnaissance faciale pour identifier très précisément le type de particules en suspension dans l’air et repérer celles qui causent de l’asthme ou le rhume des foins.
Il est vrai que mesurer la qualité de l’air, directement sur les téléphones, permettrait d’avoir des informations en temps réel, à n’importe quel coin de rue. Des informations beaucoup plus précises que les prévisions des organismes officiels.
Donc on imagine très bien un GPS piéton ou vélo, qui nous permet d’éviter les zones les plus polluées sur notre parcours de promenade, de jogging ou même pour se rendre au bureau.